Thursday, December 14, 2006

Dernier article


Pour conclure sur l'erreur scolaire, j'ai voulu trouver un livre qui était plus actuel que celui de Jean-Pierre Astolfi publié en 1997, pour voir si les réflexions sur l'erreur apportaient quelque chose de nouveau. Le livre de Jacques Fiard et d'Emmanuèle Auriac intitulé L'erreur à l'école, petite didactique de l'erreur scolaire, a été publié en 2005, donc il convient parfaitement à ma démarche. Jacques Fiard est un professeur d'éducation physique et il est aujourd'hui maitre de conférence en STAPS à l'IUFM d' Auvergne, quant à Emmanuèle Auriac, elle est professeur des écoles et maitre de conférence en psychologie à l'IUFM d'Auvergne.
Dans ce livre, les auteurs commencent par décrire la place de l'erreur dans le monde et plus spécifiquement à l'école. Pour eux, l'erreur est au centre des apprentissages, ce qui prolonge la réflexion de Jean Pierre Astolfi, en effet "l'élève qui apprend commet des erreurs et en commettant des erreurs il apprend" (p.38). Etant enseignants tous les deux, les auteurs parlent beaucoup de la place du professeur dans les erreurs des enfants. Quand un enfant fait des erreurs, l'enseignant peut se sentir coupable ou pas à la hauteur ce qui peut nous permettre de comprendre certaines réactions des enseignants face à des erreurs de leurs élèves.
Prendre en compte l'erreur n'est pas simple, pour cela l'enseignant doit prendre en compte les différents sens de l'erreur: imposture, terreur, déchet, désordre, échec, faute .... C'est en les relevant et en les prévenant que l'enseignant inclus les erreurs dans son enseignement.
Mais il ne faut pas pour autant pousser l'enfant à l'erreur car ce n'est pas ce que "prendre en compte les erreurs des enfants " veut dire, il faut plutot les pousser à la recherche et "favoriser la tentative" (p.67).
L'erreur est un indice, une "alarme" tant pour l'enseignant que pour l'enseigné. Il ne faut pas oublier que nos erreurs nous permettent de savoir ou on en est, elles ne servent pas qu'au professeur.
Les auteurs tentent de dédramatiser l'erreur car quand il y a action, il y n'y a pas risque zéro au niveau des erreurs: c'est la nature humaine et c'est donc normal.
Jacques Fiard et Emmanuèle Auriac proposent sept types d'erreur:
-les erreurs de type "je suis" sont la conséquence d'une "limitation vraisemblablement passagère" (p.192) ou tout simplement liées au vécu des enfants. Tout cela influence leurs capacités à accomplir des activités et à intégrer de nouvelles connaissances. On retrouve ici l'idée d'obstacle de chez Astolfi.
-les erreurs de type "je peux" sont dues à un excès ou à un manque de confiance en soi, ce qui amène l'élève à ne pas etre aussi attentif qu'il ne le devrait. D'ailleurs, "l'élève est si peu informé sur ses possibles que le plus souvent il doute ou se surestime" (p.194).
-les erreurs de type "je veux" sont "déterminées par le vouloir ainsi que par les éléments constitutifs de la personnalité: timidité, émotivité, manque de confiance ..." (p.194).
-les erreurs de type "je m'engage" sont dues au fait qu'une action commence forcément par une tentative d'action, qui n'est pas toujours adaptée.
-les erreurs de type "je fais" sont dues au déficit de ressources de l'élève, à sa méconnaissance sur le sujet étudié, à une sur/sous charge, à un non-import de ses connaissances, à sa démarche ou encore à sa sur ou sous généralisation. On retrouve ici beaucoup d'idées d'Astolfi comme la démarche de l'enfant ou encore la surcharge cognitive. Les auteurs semblent donc considérer le travail de Jean Pierre Astolfi encore très actuel.
-les erreurs de type "je régule" sont dues à la "négligence par fatigue, rapidité d'examen, stress..." (p.199). Les erreurs ici ne sont pas la conséquence d'un obstacle ou d'une ignorance mais plutot d'une situation difficile à gérer pour l'élève.
-les erreurs du type "j'ai fait" sont les "erreurs de bévue" (p.200) qui sont la preuve meme, selon les auteurs, d'un apprentissage qui est en train de s'effectuer.

Voilà ce que j'ai retenu de ce livre, les auteurs considérent l'élève comme un acteur avant tout. Il est au centre de ses apprentissages, de ses actions ou de ses tentatives d'actions et donc il est au centre de ses erreurs. Les erreurs font parties intégrante des apprentissages, c'est ce que Astlofi annonçait dans son livre. Je considère ce livre comme un prolongement de la pensée de Jean-Pierre Astolfi.

Ce blog se termine par cet article, j'ai pris beaucoup de plaisir à le réaliser ainsi qu'à effectuer mon stage, ce thème sur l'erreur scolaire m'a passionné mais je pense qu'il me reste encore beaucoup de choses à apprendre ...

Monday, November 27, 2006

Quelques citations sur l'erreur


Voici quelques citations que j'ai pu trouver qui concernent l'erreur:
  • "Il ne sert à rien, pour corriger nos erreurs, de dire que nous nous trompons parce que notre esprit n'est pas beaucoup clairvoyant ou que notre nature est infirme: car c'est le meme que si nous disions que nous errons parce que nous sommes dans l'erreur". DESCARTES, 1974
  • "Le problème de la fécondité de l'erreur ne peut pas se concevoir sans une certaine vérité dans la théorie qui a produit de l'erreur". MORIN, 1982
  • "Les gens n'aiment pas penser; c'est qu'ils ont peur de se tromper. Penser, c'est aller d'erreur en erreur". ALAIN, 1986
  • "Peut-etre nous trompons nous toujours? Peut-etre y a-t-il un esprit malin qui veut que nous nous trompions qui nous a faits de telle manière que nous nous trompions toujours. Descartes répond oui. Mais qu'il nous trompe tant qu'il veut cet esprit malin et puissant! Néanmoins j'existe (...) Dans l'océan du doute, une chose est sure: je suis donc j'existe". KOYRE, 1986
  • "C'est ce que je reproche à la vérité, moi. C'est qu'il faut la connaitre pour ne pas se tromper, et que c'est pas toujours commode. La vérité, pourtant, ça devrait s'imposer avec plus d'évidence que l'erreur, ou alors quoi, pas moyen de savoir si on se trompe". DUBILLARD, 1976
  • "Réduire l'erreur à une distraction de l'esprit fatigué, c'est ne considérer que le cas du comptable qui aligne les chiffres. Le champs à explorer est bien plus vaste...". ENRIQUES, cité par Bachelard, 1983
  • "L'essai et la réussite, l'erreur et la découverte, l'effort et la réalisation, ont entre eux une solidarité intime et nécessaire. Méconnaitre l'un, c'est retirer tout support à l'autre". WALLON, 1970
  • "Et les erreurs reviennent, narquoises, collantes, se moquant des fichiers comme de mes désespoirs. Ou de mes fureurs. (...) Autant de traces dans le sable que je croyais sillons. Et que le vent d'Autan efface à tous les coups. Ou presque". BARRIOS, 1995
  • "L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs". OSCAR WILDE, 1892
Source: Fiard Jacques et Auriac Emmanuème, L'erreur à l'école; petite didactique de l'erreur scolaire, Paris, L'Harmattan, 2005


Sunday, November 26, 2006

L'erreur selon Bachelard et Piaget














Dans son livre , Astolfi compare les pensées, qui restent fondamentales, de Gaston Bachelard (1884-1962) et de Jean Piaget (1896-1980). Je vais donc exposer ce que ces deux personnages pensent des processus qui mènent à l'erreur.
  • BACHELARD
Voici ce que disait Bachelard il y a cinquante ans: "on connait contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l'esprit meme fait obstacle". L'erreur, pour lui, traduit la présence et la résistance de l'obstacle. On ne peut donc connaitre sans erreurs, l'obstacle est ainsi une "forme de connaissance en soi-meme" (Astolfi). Ce qui empèche de construire de nouvelles connaissances est le fait que le cerveau est trop plein, pour cela il faut vider son cerveau des connaissances anciennes et peut etre fausses pour ainsi en "imprimer" de nouvelles. Pour conclure Bachelard estime que l'erreur est "le signe, en meme temps que la preuve, que se joue chez l'élève un apprentissage digne de ce nom". L'erreur est ici quelque chose de normal, c'est la preuve qu'il existe des obstacles qu'on sous estime et qui résistent.

  • PIAGET
Pour Piaget, l'erreur traduit la catégorie d'age à laquelle appartient l'enfant. Il ne parle pas d'obstacle mais de shème. Cela désigne la "structure générale commune à un ensemble d'actions".Les erreurs "des élèves peuvent s'interpréter comme la manière particulière avec laquelle, à différents ages sont organisés leurs schèmes". En clair, à chaque age correspond un développement cognitif, si on le brusque ou si on oublie des étapes, l'enfant commettra des erreurs. Il faut donc développer la pensée de l'enfant pour qu'il accède aux modes de pensée suivants, c'est une question de croissance mentale.

Pour conclure, pour Bachelard, il faut rectifier les obstacles présents pour ne pas faire d'autres erreurs et pour pouvoir apprendre de nouvelles connaissances. Pour Piaget, il faut développer sa propre pensée, les schèmes s'élaborent insconsciemment et intuitivement à fur et à mesure que les situations problèmes apparaissent. On aura donc vu s'opposer la vision de Bachelard plutot pessimiste à la vision de Piaget qui néglige l'individu en lui meme au profit des opérations intellectuelles de chaque individu.

Sources: Astolfi, L'erreur un outil pour enseigner, Paris, ESF éditeur, 1997


Monday, November 06, 2006

Les causes de l'erreur

Finalement , à quoi sont dues les erreurs ? Qu'est ce qui fait que l'on peut se tromper ? Jean-Pierre Astolfi dans son livre "L'erreur, un outil pour enseigner" dénombre huit causes qui peuvent expliquer l'origine de certaines erreurs qu'on retrouve en classe. Il donne également des outils pour remédier à ces problèmes et pour donner les moyens nécessaires aux élèves de réussir.
  • 1ère cause: les erreurs peuvent etre dues à la difficulté de compréhension des consignes. Pour y remédier, Jean-Pierre Astolfi propose de travailler sur la compréhension et la formulation des consignes.
  • 2ème cause: de mauvaises habitudes scolaires ou un mauvais décodage des attentes crèent des erreurs. Pour y remédier, il faut avoir un esprit crtitique vis à vis des attentes.
  • 3ème cause: les erreurs peuvent témoigner de représentations erronées des élèves (conceptions alternatives). Un travail d'écoute permet à l'enseignant de comprendre l'origine de l'erreur qui est sous jacente à la notion étudiée , ensuite il faut en faire prendre conscience à l'élève pour qu'il puisse corriger ses propres représentations.
  • 4ème cause: les erreurs peuvent etre liées aux opérations intellectuelles impliquées. Pour certains exercice, trop d'opérations intellectuelles sont demandées à l'élève, il faut donc sélectionner les activités d'une manière plus stricte.
  • 5ème cause: les erreurs peuvent porter sur les démarches adoptées. Pour trouver une réponse, généralement il y a plusieurs démarches, il ne faut donc pas forcément sanctionnée une démarche "étonnante" mais plutot favoriser les évolutions individuelles.
  • 6ème cause: les erreurs peuvent etre dues à la surcharge cognitive au cours de l'activité. Pour cela il faut décomposer l'activité , ce qui permettra d'avoir des "sous taches d'ampleur cognitive appréhendable".
  • 7ème cause: certaines erreurs sont dues au non transfert entre disciplines. Pour Astolfi , l'école "doit postuler et organiser un tel transfert". Ce transfert n'est pas "spontané" mais c'est "le propre de toute activité intellectuelle authentique".
  • 8ème cause: enfin la complexité meme du contenu peut engendrer des erreurs. L'enseignant devrait mieux cerner cette difficulté pour que l'activité soit à la portée des élèves.
Certaines causes sont liées au maitre, c'est parce que les exercices ne sont pas assez clairs, ou parce qu'ils sont trop difficiles pour l'enfant , que les élèves commettent des erreurs. Une mauvaise évaluation de la complexité de l'exercice met l'élève en difficulté.
De meme les causes d'erreur peuvent etre liées à l'élève, s'il décode mal les attentes de l'enseignant ou s'il ne transfert pas ses connaissances entre les différentes matières, il aura des difficultés.

Sources: livre de Jean-Pierre Astolfi, "L'erreur un outil pour enseigner" et le site suivant http://parcours-diversifies.scola.ac-paris.fr/PERETTI/ERREUR.htm ; on y trouve des explications complémentaires sur la typologie des erreurs de Jean-Pierre Astolfi.

Monday, October 16, 2006

Mon stage


Pour valider notre année de L3 en Sciences de l'éducation, il faut faire un stage de préprofessionalisation dans le milieu éducatif. J'ai choisi d'effectuer le mien dans une école élémentaire chez moi. Pour faire mes 24h au sein de cette école, j'ai décidé de répartir mon stage sur deux semaines , j'y vais les matinées uniquement puisque nous avons cours l'après midi.
Cette école élémentaire regroupe 7 classes dont 3 à double niveaux. Je passe mes matinées avec les CE1, leur professeur est tout simplement le directeur, remplacé tous les lundis par une professeur chargée de la décharge , ce qui veut dire que tous les lundis et certains samedis le directeur est en mesure d'effectuer ses taches administratives. Cela m'a donné l'occasion d'observer la classe tantot avec un professeur tantot avec l'autre et j'ai trouvé cela très enrichissant.
Au début de mon stage, j'avais l'angoisse de ne rien trouver à décrire ou à observer, or à ma grande surprise l'erreur est extrèmement facile à observer car les élèves en commettent toutes les minutes. Après avoir relevé les erreurs j'ai du m'attaquer à l'analyse, je voulais savoir pourquoi à certains moments le professeur décidait d'aider l'élève et d'autres fois il le laissait se débrouiller tout seul. Et surtout à quoi était due l'erreur? Problème de compréhension, exercice trop difficile, manque de concentration, ou encore blocage psychologique sont les nombreuses causes possibles des erreurs des enfants. Et chose incroyable, j'ai pu observer toutes ces causes dans les deux semaines que j'ai passé avec les enfants.
J'ai adoré etre avec les enfants, ils se sont d'ailleurs beaucoup attachés à moi, plus qu'il n'aurait fallu d'ailleurs mais j'ai été contente de pouvoir les aider. Le directeur m'a vraiment laissé participer à la vie de classe en tant qu'institutrice et non pas seulement en temps qu'observatrice et je lui en suis très reconnaissante car l'autre professeur n'a pas eu ce reflèxe et je dois avouer que c'était très ennuyant de rester assise sur ma chaise pendant 3 heures de suite.
Certains enfants étaient génés que je regarde leurs travaux , du coup j'ai du leur expliquer que pour devenir une bonne maitresse plus tard il me fallait comprendre quelles étaient les erreurs qu'ils faisaient, ils ont tous compris ma démarche et une fois mes intentions mises à plat je n'ai plus eu aucun soucis, donc pour les remercier je leur ai fais une petite carte à chacun ( cela m'a pris l'après midi entier car ils sont quand meme 27 !!!!) et je ne regrette pas, ils étaient ravis car ils se sentaient inclus dans ma démarche. Comme ils sont en train d'étudier la production écrite, ils doivent écrire des lettres tous seuls, donc leur travail est de m'en envoyer une pendant les vacances , j'ai hate de recevoir ça !!!!!!!

Les statuts de l'erreur



Selon Jean Pierre Astolfi dans "L'erreur , un outil pour enseigner", publié en 1997, l'erreur n'a pas toujours le meme statut. Chacun de ces statuts correspond à un modèle pédagogique bien spécifique. Astolfi en dénombre trois:

  1. L'erreur peut etre assimilée à une faute, selon le modèle transmissif, c'est en quelque sorte un raté de l'apprentissage que l'élève aurait du parer. Une évaluation à posteriori pourra la corriger.
  2. Deuxièmement l'erreur peut etre associée à une bogue ( bug en anglais ). Dans ce modèle béhavioriste, l'erreur est commise car une connaissance défectueuse s'est glissée en quelque sorte au milieu des autres connaissances. Pour remédier à cettte erreur il faudra un "traitement a priori pour la prévenir". Les béhavioristes décomposent chaque séance en "étapes élémentaires" pour "renforcer positivement chaque acquisition partielle, plutot par récompense que par sanction" mais rien ne "garantit qu'au comportemental correspondra le mental". L'erreur est toujours considérée comme une faute car le maitre aura tout fait pour que l'élève réussisse. (Astolfi , 1997).
  3. Enfin toujours selon Astolfi, l'erreur est un obstacle ou du moins un symptome d'obstacle, ce n'est plus une erreur déniée mais une erreur positivée. Ce modèle constructiviste affirme que l'erreur est en fait due à "une difficulté objective pour s'approprier le contenu enseigné ". Cette erreur sera corrigée au moment meme ou elle a lieu, pour que l'élève ne la garde pas en mémoire. L'erreur est considérée comme une ignorance donc elle est nécessaire pour enseigner.

Scala disait en 1995 que peu importe le statut de l'erreur, " il semble admis que l'un des buts de l'éducation est que l'élève lui meme puisse s'apercevoir de ses erreurs et les corriger seul".

(http://web.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/erreur.html)


Thursday, October 05, 2006

Bibliographie


Voici une liste de livres sur l'erreur scolaire:

  • ASTOLFI Jean Pierre, L'école pour apprendre, Paris, ESF éditeur, 1992
  • ASTOLFI Jean Pierre, L'erreur un outil pour enseigner, Paris, ESF éditeur, 1997
  • ASTOLFI Jean Pierre, PETERFALVI Brigitte et VERIN Anna, Les transformations de la matière, objectifs-obstacles et situations d'apprentissage, Paris, INRP, 1997
  • BALY Françoise, L'erreur, tremplin pour la réussite, Mémoire du CAPSAIS, Institut Supérieur de Pédagogie, Paris, 1995
  • BAUDELLE Christine, L'erreur, l'étincelle de la pensée, Mémoire du CAPSAIS, Institut Supérieur de Pédagogie, Paris, 2000
  • CHARNAY Roland et MANTE Michel, " De l'analyse d'erreurs en mathématiques aux dispositifs de re-médiation, quelques pistes...", Repères-IREM, 7, 1992
  • COLOMB Jacques, Le statut de l'erreur dans l'enseignement, en CM2 et 6 ème, Paris, INRP, 1987
  • DAVOUX Erell, Le traitement de l'erreur en classe de sixième, Mémoire Professionnel Lettres classiques, Institut Catholique, Paris, 2001
  • DESCOMPS Daniel, La dynamique des erreurs dans les apprentissages, Paris, Hachette Education, 1999
  • DEVEREUX Georges, De l'angoisse à la méthode, Paris, Flammarion, 1980
  • FAVRE Daniel, " Conception de l'erreur et rupture épistémologique ", Revue française de pédagogie, 111, 1995
  • FAYOL Michel, "La notion d'erreur , éléments pour une approche cognitive ", dans : Intelligences, scolarité et réussites . Grenoble , La pensée sauvage , 1995
  • FIARD Jacques et AURIAC Emmanuèle, L'erreur à l'école : petite didactique de l'erreur scolaire, Paris, L'harmattan, 2005
  • FREUD Sigmund, La psychopathologie de la vie quotidienne : sur l'oubli, le lapsus, le geste manqué, la superstition et l'erreur, traduit de l'allemand par Denis Messier, Paris, Gallimard, 1997
  • MARQUILLO LARRUY Martine, L'interprétation de l'erreur, Clé international, Paris, 2002
  • PIAGET Jean, L'équilibration des structures cognitives, Paris, PUF, 1975
  • REUTER Yves, " Pour une autre pratique de l'erreur ", Pratiques, 44, 1984
  • REASON Bernard, L'erreur humaine, Paris, PUF, 1993

Sources : Centre documentaire de l'Institut supérieur de Pédagogie ( site: www.icp.fr rubrique bibliothèque ) et bibliographie de Jean-Pierre Astolfi dans "L'erreur , un outil pour enseigner".

Wednesday, October 04, 2006

Définition de l'erreur


Définition de l'erreur : action de se tromper ; faute , méprise. Action d'errer çà et là, péché.

On voit que dans cette définition, l'erreur a un aspect négatif, et selon Jean Pierre Astolfi, elle est donc une source d'angoisse chez l'enfant .

Source: www.lexilogos.com